Le gardien du passage En me promenant dans la forêt de Moulière près de chez moi, je sors d'un sentier en lisière de forêt puis, j'aperçois cet arbre dénudé recouvert par des lierres. Quand je me promène en forêt, j'ai parfois le sentiment que cette nature est menaçante, qu'elle est prête à gronder contre les hommes qui lui mène la vie dure. Là, c'est l'hiver. Mais en même temps, la vie est terriblement présente, tout parait endormi. La forêt est par nature le lieu du secret, sombre et fantastique. C'est un lieu où l'imagination est toujours possible. Dans mon enfance, le pays où je vivais, la forêt nous faisait peur. On avait peur des esprits de la forêt et des monstres, des fantômes et autres êtres menaçants. Aujourd'hui, je n'ai pas peur, mais il m'arrive d'avoir des frissons, comme si quelqu'un ou quelque chose m'épie de loin, et caché. Les arbres dévoilent bien des choses. Ici sa présence m'a impressionné. La photo a été prise à distance focale de 18mm. Temps de pose à 1/90s. Ouverture du diaphragme à F/16. Sensibilité à 200 ISO. Mode réglé sur priorité à la vitesse (sur TV avec la mollette du boitier reflex). Equivalence de la focale en 24X36 à 27mm. Photo en qualité RAW PEF couleur. Conversion de la photo en noir et blanc. Traitement en post-production Low-Key et filtre film noir et blanc et filtre film en accentuation. Accentuation de la tonalité du dontraste pour différencier les différents éléments de la composition. Réglage au niveau de la lumière de remplissage et de clarté.